Torres de Serranos

Histoire

Torres de Serranos a été construit dans un style gothique valencien entre 1392 et 1398, par Pere Balaguer. L’architecte s’est inspiré d’autres portes gothiques comme la Porta de Sant Miquel à Morella et la porte royale du monastère de Poblet.


C’est l’une des douze tours de protection qui ont été construites pour protéger la ville de Valence. Toutes ces tours étaient reliées par un grand mur. Malheureusement, si vous vous promenez aujourd’hui dans la grande ville de Valence, vous manquez 10 des tours d’origine. Il nous manque aussi le grand mur qui reliait les tours entre elles. Il ne reste que quelques petites parties de ce mur. Le mur a été démoli en 1865 simplement pour agrandir la ville de Valence. L’origine du nom Torres de Serranos reste un grand mystère. Malheureusement, il n’a jamais été écrit. Il y a 2 raisons qui sont plus probables.

1.      La tour était reliée à la route royale, reliant Valence au quartier d’Els Serrans.

2.      La tour pourrait être nommée d’après une des familles importantes derrière cette tour, les Serrans. Ils vivaient dans la rue située derrière cette tour.


Fonctions Torres de Serranos

Au cours des années, Torres de Serranos a eu différentes fonctions. La tour n’existait pas seulement pour défendre la ville de Valence. En 1586, l’une des principales prisons de Valence a brûlé. Cette prison était spécialement destinée aux chevaliers et à la noblesse. La tour a été utilisée comme prison jusqu’à l’année 1887.

Guerre civile espagnole et Torres de Serranos

Pendant la guerre civile espagnole, les œuvres d’art du musée du Prado ont été entreposées dans cette tour afin de les protéger au mieux. Pour ce faire, en décembre 1936, une couche de 90 cm de béton armé a été posée à l’intérieur de la tour. Au-dessus du béton, elle a été recouverte d’une couche d’un mètre de riz et d’un mètre de terre. Les surfaces ont été recouvertes de sacs de sable. Ceci afin de protéger au mieux les peintures en cas d’attaque à la bombe. Ce projet a été réalisé par l’architecte José Lino Vaamonde.